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roues libres contact hypothèses de travail roues libres? l’argile c’est la santé! 13 septembre 2012 par aurélien thibaudeau ~ délocalisés , rencontres ~ pas de commentaires sortie des archives roues-libres, quelques images et une belle vidéo d’une potière que nous avons rencontré grâce au très sympathique artiste vietnamien (et francophone) khan. la grande arche 24 juin 2012 par aurélien thibaudeau ~ in progress ~ pas de commentaires les fameux 160 modules triangulaires de bambou terminés, nous avons pu passer à la construction d’une arche à l’échelle 1/10e. cela nous a permis de mieux comprendre, toujours de façon empirique, comment les différents éléments de la structure « travaillent » en fonction des différents efforts, et ce dans plusieurs directions. cela nous a donc poussé à améliorer petit à petit la structure lors de sa construction, en enlevant de la matière par ci, en en rajoutant par là, en optimisant les triangulations… l’arche achevée, nous pouvons dès maintenant « voir » les forces à l’œuvre avec les contraintes exercées, identifier plus finement ce qui travaille en compression, en traction… pour encore améliorer l’ensemble. le résultat est néanmoins très satisfaisant, le rapport poids-résistance étant déjà impressionnant. cela est plutôt rassurant pour l’échelle 1, d’autant plus que les sections utilisées sont légèrement sous-dimensionnées puisque nous avons travaillé avec des bambous de 7mm de diamètre en moyenne, alors qu’il est prévu d’utiliser des tiges de 10 cm « en vrai », soit 10mm à l’échelle 1/10e. la structure ne peut donc qu’être plus résistante. il nous reste encore à articuler la partie en bambou avec la dalle en béton, par l’intermédiaire de piétements qui reprennent le principe de modules triangulaires, en béton. 160 modules 5 juin 2012 par aurélien thibaudeau ~ in progress ~ pas de commentaires un des grands avantages de travailler en groupe, en l’occurrence à trois, est qu’il est possible de tout pousser plus loin. en plus de réfléchir à trois cerveaux et de profiter des regards croisés, nous disposons également de six mains et trois fois plus de motivation. face à ce constat, nous nous sommes donc lancés dans une maquette d’une arche de notre structure à l’échelle 1/10e. nous l’avions fait pour une ferme, il nous restait à retravailler cet élément au vu des premiers constats (pas mal de bon points mais également plusieurs faiblesses) et de le multiplier dans l’espace afin de créer une arche complète. chaque ferme étant composée de 160 modules triangulaires, cela a nécessité une quantité impressionnante de bambou et de longues heures de travail en atelier… ces modules étant maintenant réalisés, nous allons pouvoir commencer la construction d’une arche, qui nous permettra d’évaluer de façon empirique les points forts et points faibles de notre structure, en parallèle d’une analyse plus fine établie à partir d’un logiciel d’ingénierie sur lequel nous travaillons avec « notre » ingénieur, nicolas . un ingénieur en renfort 16 mai 2012 par aurélien thibaudeau ~ in progress ~ pas de commentaires comme nous l’avons écrit un peu plus tôt, une part importante de notre travail a porté récemment sur la structure de notre bâtiment. nos deux arches, faites de bambou, ont toutes deux une portée conséquente (un peu plus de 30 mètres) pour une hauteur d’environ 11 mètres. après avoir réalisé une maquette au 10e qui donne déjà une bonne idée des forces et faiblesses de notre structure, nicolas nemitz, enseignant du pôle morphostructure et ingénieur de son état, nous a dispensé un petit cours de salomé, un logiciel de calcul de structure, afin d’avoir une idée plus fine de ce que l’on dessine et qui va abriter des gens. ce n’est clairement pas un logiciel très « sexy » et s’y mettre demande pas mal de concentration, mais le défi nous motive grandement et nous posterons le plus vite possible les résultats. en espérant que ce que nous avons conçu « tienne ». pas à pas 16 mai 2012 par aurélien thibaudeau ~ in progress ~ pas de commentaires un post un peu fourre tout, dans lequel tout avance petit à petit tandis que nos idées deviennent de plus en plus claires, aussi bien en termes d’aménagement, que de forme et de structure. au menu donc, une maquette au 100e (qui va encore évoluer), un programme dans l’espace de plus en plus précis, et un gif animé de derrière les fagots qui résume notre parti-pris. global award for sustainable architecture 2012 26 avril 2012 par philippe bonan ~ influences , rencontres ~ pas de commentaires ce vendredi 13 avril nous nous sommes rendu au global award for sustainable architecture 2012 à l’auditorium de la cité de l’architecture. 5 architectes se sont vu récompensés par un comité scientifique, parrainé par l’unesco, pour leur travail motivé par le développement durable au service de populations démunies. la première lauréate s’appelle salma samar damluji est irakienne et a travaillé avec hassan fathy . elle a présenté son travail au yemen, dans la région d’hadramut, où elle a restauré de façon ponctuelle de vieilles battisses traditionnelles en brique de boue. en effet, la cité forteresse de daw’an au yemen, habitée par une population modeste, est bâtie essentiellement de la terre qui la supporte. les bâtiments semblent être sculptés directement dans la terre. malheureusement les traces du temps témoignaient d’une dégradation du bâti qui nécessitait une intervention. plutôt que de construire de nouveaux bâtiments ou d’en démolir certains trop vieux et vétustes, elles choisi de panser la ville des ses blessures ponctuelles. une sorte de « sauvetage architectural » en utilisant les matériaux et les techniques locales. cette démarche n’est pas sans rappeler celle d’ hassan fathy avec qui elle a travaillé et qu’elle rencontra durant sa jeunesse en égypte. son analyse du site est essentielle. l’architecture d’hadramut est particulièrement bien adaptée au climat très chaud. les techniques de construction sont locales, les matériaux (terre, briques, boue) sont non polluantes et déjà sur place, l’impact environnemental est quasi nul et les coûts de l’ouvrage sont faibles. de plus elle constate que l’aménagement de ces vieilles battisses est compatible avec une vie moderne (telle une salle d’eau déjà présente pour certains ou la possibilité d’en ajouter). on peut aussi et surtout ajouter qu’un tel travail ne peut se faire qu’en lien très étroit avec la population du site. comme si le maintien de l’architecture constituait un respect des populations locales et une valorisation sociale de celles-ci. les habitants sont mis à contribution ce qui leur permet de s’approprier un savoir-faire. ils semblent enrichis et heureux de cette contribution. à noter aussi le travail de jana revedin, architecte et enseignante à l’université d’umea (suède) qui a introduit la cérémonie en montrant une partie de son travail à zabbaleen, un projet en egypte d' »acuponture urbaine », qui met en avant l’interdisciplinarité et l’aspect participatif du projet avec la population. étant professeur dans une université où l’on enseigne l’architecture, elle a dirigé des petits workshops intelligemment menés poussant ses étudiants à aller au contact des populations afin de mener un vrai travail de recherche de fond et d’analyse socio-culturelle. c’est le cas avec ce projet à zabbaleen mené avec des étudiants. pour améliorer simplement la vie de la population, les étudiants ont conclu qu’un simple éclairage pouvait apporter un peu de fantaisie et rendre les rues plus sûres la nuit. pour cela, ils ont simplement élaboré des luminaires urbains avec l’aide d’artisans locaux et avec le peu de matériaux disponibles sur place. cela peut paraître anecdotique, mais nous ne savons pas si cela est si facile que ça à admettre de la part d’un architecte de résumer son intervention à un simple design de luminaire. et quand vient la question du financement du projet ou des honoraires perçu par ces architectes, la réponse est souvent précédée d’un petit pinceme